Xenoblade Chronicles Definitive Edition

cover Xenoblade Chronicles Definitive Edition

Il y a bientôt 9 ans, sur ce blog à l'époque hébergé sur Gamekult, j'avais rédigé ma critique de ce Xenoblade Chronicles sorti sur Wii.
Du coup, je ne vais pas m'attarder sur toutes les qualités du jeu, vous pouvez relire la critique de l'époque qui reste valable.

Pour résumer, un JRPG exceptionnel, un monde immense et passionnant à parcourir tout aussi exceptionnel et une bande-son magistrale. Petit faiblesse sur le système de combat (ce n'est pas spécialement mon délire mais ça pourrait être pire, comme du tour par tour), mais il fait le job au final et ne gâche pas l'expérience.

De la même façon que le premier avait surpris un peu tout le monde, sortant de nulle part en fin de vie de la Wii, voilà que subitement Nintendo annonce un remaster alors que tout le monde expérait plutôt un portage de l'épisode X sorti sur WiiU.

Je ne pouvais pas passer à travers un remake de ce qui est peut être mon Best JRPG Ever, malgré un prix assez élevé pour un remaster, l'idée de jouer Shulk et sa fameuse Monado avec un rendu graphique "à la hauteur" était bien trop alléchante.

La mer d'Eryth et ses ilots flottants.La mer d'Eryth et ses ilots flottants.

Si vous avez raté le début (et que vous avez la flemme de lire l'ancien test)

Xenoblade Chronicles, c'est donc l'histoire de deux titans qui s'affrontent, Bionis et Mekonis, ils se frappent tellement fort qu'un jour ils bugguent et restent freezés.Du coup la vie se développe sur eux. Des habitants plutôt biologique sur Bionis et plutôt mécaniques sur Mekonis, sauf que sur ce dernier, les Mekons passent leur temps à attaquer Bionis sans raison apparente (en tout cas on ne sait pas pourquoi au début).

Quelques siècles plus tard, vous êtes Shulk, un petit blondinet dans une des colonies de Bionis, vous vivez une vie relativement tranquille dans la colonnie. Là un évènement soudain arrive et vous êtes en colère, vous partez donc en quête de Mekonis pour tuer tout le monde, en apparence, une triviale histoire de vengeance donc.

Pour se faire, vous allez donc devoir traverser Bionis de haut en bas puis peut être plus tard Mekonis, on ne sait pas.
Le scénario évoluera au fur et à mesure de votre avancé dans des décors gigantesques et sublimes. En ayant souvent comme point d'horizon la vue de Mekonis au loin, c'est superbe, c'est épique, c'est immense.

Bien sûr, c'est un RPG, donc sur la route vous allez rencontrer et combattre des tas de monstres de plus en plus gros et fort mais vous rencontrerez surtout des camarades qui serviront à compléter le scénario et votre équipe.

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Le jeu propose en supplément tout un tas de quêtes annexes. Dès que vous rentrez dans une zone, pas mal de PNJ vous filent souvent des quêtes pour abattre des monstres du coin, il y en a un paquet, mais c'est du bonus et elles se valident toutes seules lorsque vous tuez les monstres nécessaires et vous rapportent un peu de monnaie bienvenue.

Plus travaillée, mieux écrites pour la plupart et plus intéressantes si on se donne la peine de lire, des PNJ nommés vous raconteront souvent leur petite histoire et auront besoin de votre aide. Au final le tout se concrétise sur un immense sociogramme et c'est potentiellement assez passionnant de voir son sociogramme se compléter au fur et à mesure.

Une nuit d'étoile filante, c'est magique. Une nuit d'étoile filante, c'est magique.

Une autre tâche du jeu sera d'aider à la reconstruction d'une colonie en apportant les matériaux nécessaires. La colonie 6, quasiment complètement détruire par une attaque de Mékons reprendra vie peu à peu au fur et à mesure de votre avancé, vous pourrez y envoyer un grand nombre de PNJ que vous croiserez en route après les avoir aidé et la ville se reconstruira sous vos yeux, magasins, restaurants, habitations, etc. Complètement facultatif mais passionnant.

Et le remake ?

Le plus gros défaut du jeu original était un paradoxe. Comment Monolith Software avaient-ils réussi à proposer un monde si grand, si immense, donc les rares temps de chargement ne concernaient que les énormes changements de biomes. A peine quelques années après un Final Fantasy XII un peu basé sur la même proposition mais entrecoupé de chargement tous les 100m et blindé de murs invisibles.
Malheureusement, le jeu semblait un exploit sur Wii, il ne pouvait pas faire de miracle, il restait en 480p et avait tout le nécessaire pour faire fuir les accroc au HD Ready.

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Cette nouvelle version donne forcément beaucoup moins l'impression d'être un exploit technique, en dockée elle utilise une résolution dynamique dont le maximum sera justement du HD Ready (720p) alors qu'on pouvait espérer un Full HD (1080p) ou proche.

Malgré tout, même en "seulement" 720p, le gain est très largement appréciable, d'autant que Monolith ne s'est pas contenté de sortir le même jeu en augmentant la résolution, beaucoup de chose ont été re-modélisé, les textures adaptés, etc. C'est vraiment un bonheur de découvrir cette direction artistique fantastique dans un rendu très acceptable.

La bande son a aussi eu droit au rafraichissement de certains morceaux, elle était exceptionnelle, elle le reste.

Enfin, au niveau des ajouts de cette version, signalons tout un tas de petites choses pour nous faciliter la vie. Les objectifs de quêtes sont visibles sur la minimap (ou la grande map), le jeu dispose désormais d'un mode "apparat" vous permettant de porter esthétiquement l'armure qui vous plait et d'en porter une autre d'un point de vue statistiques.

L'épaule de Bionis

Enfin, cette version propose également de parcourir une zone qui a été coupé du jeu de base par manque de temps, l'épaule de Bionis. Cette partie fonctionne comme un stand-alone et raconte une petite aventure annexe parlant de Mélia, Shulk et quelques amis Nopons.

Si les paysages sont une franche réussite, comme le reste du jeu, j'ai personnellement trouvé la bande son en retrait, sauf quand elle reprend les musiques du jeu de base et l'aventure que l'on y vit est un peu légère d'un point de vue scénaristique, peu d'enjeu et peu d'explications, j'aurais préféré qu'elle soit intégré directement dans le jeu de base à un morceau à part pas forcément très passionnant.

Enfin au moins, le paysage est toujours aussi agréable à parcourir et ça permettra de retourner tuer quelques monstres pendant quelques heures.

Conclusion

10Xenoblade Chronicles était... est un chef d'oeuvre, ce remake n'est que l'occasion d'en profiter dans de meilleures conditions avec tout un tas de petits ajouts qui renforce encore le déroulement agréable de l'aventure. Des décors immenses et passionnants à parcourir accompagnés d'une musique grandiose. Un must-have.

Mini spoiler, l'arrivée de Riki dans la troupe.

Publié le 14 Juillet 2020 à 14:40 par WinterOfTheWolf
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