Je dois vous faire une confession, je n'ai jamais terminé Limbo ou Inside et tant d'autres jeux du genre en fait. Je m'amuse souvent une heure ou deux mais comme n'importe quel jeu, je dois le quitter pour faire autre chose et je manque à chaque fois de motivation pour les relancer. J'ai voulu me forcer plusieurs fois, notamment pour la culture, ils semblent avoir pas mal marqué la scène indépendante, mais comme je repars de zéro systématiquement parce que j'ai quasi tout oublié et que je fini par arrêter au bout d'une heure ou deux, la motivation de les relancer me manque et je ne les ai jamais finis.

La tribu de Lana

Vous êtes Lana, dans votre petit village côtier quand tout d'à coup, des énormes vaisseaux atterrissent sur votre planète qu'on devine ne pas être la terre à ses multiples lunes. Là des tripods à 5 pattes (oui je sais, ce que j'écris n'a aucun sens) enlèvent tout le monde, non sans rappeler la guerre des mondes, et surtout, votre frère "Ilo" (je l'écris comme je l'entendais).

Vous partez donc à sa recherche, courageuse devant cette potentielle fin du monde que vous connaissez.
Sur la route, vous rencontrez une espèce de chinchilla tout mignon qui va permettre au jeu de proposer des énigmes asymétriques un peu plus délicates que d'habitude, mais rien de sorcier non plus.

Dans le jardin d'Eden

Le jeu se présente comme bon nombre de jeux du genre, en 2D ou en 3D (ici en 3D) vu de profil à défilement horizonal. On avance de tableaux en tableaux entrecoupés d'énigmes pour ralentir la progression du joueur et pour offrir un peu de challenge tout de même, si on devait se contenter d'avancer à droite et de sauter de temps en temps, ça serait quand même très pauvre comme jouabilité. On trouvera aussi quelques petites phases de die and retry qui vous ramènent au début du tableau mais la mort n'étant pas du tout punitive, ce n'était pas méchant. Pas de combat dans le jeu, donc aucune mécanique associée, juste un peu d'infiltration pour corser un chouillat certaines énigmes autrement surement trop simples.

Rien de très compliqué donc à vue d'oeil. Quelques phases m'ont un peu frustrées sur le dernier tier où l'on doit manipuler des réacteurs de robots mais c'est passé après quelques essais ratés, le tout pour ma part en sept heures de jeux.

Ce qui fait que contrairement à d'autres jeux du genre je suis resté et surtout, j'y suis revenu en plusieurs fois, c'est sans doute la beauté des décors, c'est bien sûr très subjectif, a-t-on besoin de le rappeler ? Mais je trouve le jeu vraiment joli et le tout est accompagné d'une bande son que j'ai envie de qualifier d'exceptionnelle. Pas originale, souvent orchestrale, mais j'ai adoré la musique. Niveau sons et bruitages, pas de vrai doublage, quelques mots prononcés dans une langue qui je pense n'existe pas et quelques bruitages mignons pour les interactions avec notre compagnon de voyage.

Conclusion

7Planet of Lana est un petit jeu sympathique, très joli visuellement et très réussi musicalement, pas très long mais plutôt réussi dans le genre sans se démarquer particulièrement. Disponible au moment où je rédige cette critique sur le Microsoft Gamepass, une vingtaine d'euros autrement, un prix plutôt raisonnable. J'ai passé un bon moment et j'ai vu le générique de fin ce qui est finalement assez rare pour moi sur ce type de jeu.