Gears Of War
Aujourd'hui, un test un peu spécial avec plein de 3615 MyLife (encore plus que d'habitude).
En 2008, j'avais décidé de lacher le jeu PC, mon PC n'était plus assez performant et pour le prix d'une carte graphique, j'avais acheté la Wii puis il s'est passé ce qu'il s'est passé.
Mais surprise ! Je suis télétravailleur et mon boulot m'offre un nouveau PC en Juin 2008. Pas un monstre de jeu, forcément, c'est pour le boulot, mais équipé d'une C2D 8500 et d'une GeForce 8800GT, de quoi jouer convenablement. A l'époque, du coup, j'empreinte Gears Of War à des potes et je prends une claque, le jeu tourne en 1900x1080 (étrangement le jeu ne supporte pas la résolution de mon écran 1980x1200) tout à fond avec l'antialiasing activé.
J'avais à l'époque rédigé une critique courte sur GK, mais pas un article de fond car plus le temps passait et moins je jouais sur PC, quand vous êtes télétravailleur et sur votre PC en permanence pour bosser, symboliquement et psychologiquement, vous ne quittez le boulot que quand vous lachez vraiment le PC.
Bref, j'ai tellement aimé le jeu sur PC ainsi que sa suite que j'ai acheté en même temps que ma XBox 360 que je l'ai racheté sur cette dernière pour me faire un second run en vétéran. Si je perd du coup le confortable usage clavier/souris, je gagne le confort de la grande télé. Et puis Gears Of War n'est pas un jeu qui demande une grande précision (en normal et vétéran du moins) avec ses armes qui tirent en rafale, un petit balayage sur quelques centimètres atteinds presque toujours sa cible.
A l'heure où le trailer du troisième épisode vient de sortir, après avoir déjà rédigé mon test du second épisode, je reviens donc sur le premier.
Contextuellement, de mémoire, Gears Of War est un jeu de commande, par Epic pour Microsoft pour démontrer les possibilités de l'Unreal Engine 3 sur XBox 360. Il est resté et reste toujours pour beaucoup, le premier vrai jeu "nextgen" car si il a été dépassé depuis par d'autres jeux techniquement, aucun n'a fait un réel bon en avant au point de marquer comme celui-là. Bon, certains vous diront Uncharted 2 mais perso, je ne trouve pas, si ce dernier est bien un niveau au dessus, je trouve que Gears était bien 2 ou 3 niveaux au dessus de ce qu'on pouvait voir avant et comme c'est mon blog... ;)
Ce fut réussit donc, Gears Of War, bien avant d'y jouer, est bien devenu la référence pendant des années sur les forums et dans les discussions sur la nextgen.
Au niveau du jeu, c'est un TPS, on shoote, on se met à couvert, on tire à l'aveuglette où on relève la tête pour tirer, assez classique on va dire de nos jours, mais moins en 2006, surtout aussi efficace dans le gameplay.
Le jeu nous place dans une guerre contre les locustes, une espèce dont on ne sait pas vraiment d'où elle sort. Le design global du jeu fait clairement référence aux précédentes productions d'Epic, mais c'est tant mieux... enfin si on apprécie, comme moi. Des gros balaises dans de grosses armures. Comme on en voit depuis des années dans les Unreal Tournament. Bon, les locustes n'ont pas la classe des Skaarj, mais bon, ça passe pas trop mal. Les personnages font très clichés Rambo/Marine's US et il faut apprécier le style second degré de l'ensemble. On aura vite fait de balancer ça dans la case "Gros balaise neuneu qui tire partout sans intérêt".
Seulement voilà, le jeu est ultra efficace, on se croyait vraiment dans une guerre à laquelle on survit. On n'est jamais seul pendant un combat, on voit ses coéquipiers agir, tirer, charger sur l'ennemi et on est au milieux de la fusillade et on s'y croit, c'est intense et ce que j'ai vécu de mieux dans le genre. Quelques FPS doivent être à ce niveau, mais je ne supporte plus les FPS et le fait de voir son héros agir influence vraiment ma perception de la situation et élaborer un système de couverture comme Gears Of War dans un FPS, ce n'est tout simplement pas possible. On straffe pour se planquer derrière un mur, seulement c'est tout sauf crédible à mes yeux (essayez donc de straffer en vrai pendant un quart d'heure :D), on ne ressent pas du tout les même sensations en couverture dans un TPS qu'en regardant le mur derrière lequel on se planque.
Le jeu vous emmènera dans différents endroits face à différents ennemis (la vache, j'aurais voulu faire une remarque encore plus généraliste qui ne veut pas dire grand chose, ça n'aurait pas été facile). Signalons tout de même une difficulté en mode normal légèrement supérieur au deuxième épisode. Même si je l'ai fait en Vétéran, l'absence de "sauvetage de dernière minute" par ses coéquipiers comme dans le deuxième épisode fait que, quand on est à terre, bah on y reste et on repart au précédent checkpoint.
Graphiquement, le jeu n'a pas pris une ride pour moi, les technophiles trouveront à redire sur une texture grossière à gauche ou à droite en analysant l'anisotrophie sur des screenshots mais perso, je n'ai trouvé que ça ne nuisait ni à l'ambiance, ni à la mise en scène et ça reste très joli pour peu qu'on comprenne qu'on veut un rendu "en temps de guerre".
En dehors de ça le jeu est assez linéaire, quelques boss viendront vous titiller mais rien de méchant, par contre c'est intense et j'adore la façon dont le moteur arrive à nous faire ressentir les pas lourds et pesant de ceux-ci. Quand un berserker vous court dessus, on ressent bien la sensation d'être chargé par un monstre char d'assault.
Bon voilà, j'ai tout dit. Pour moi, le must have du jeu de guerre donc, si sa suite arrive à faire encore mieux sur certains points, Gears Of War reste toujours un must have à mes yeux et n'a pas vieilli. Je pense que d'ici quelques mois, je me réenchainerais surement les deux avant l'arrivé du troisième opus, peut être en difficulté supérieure, mais je ne suis pas un caïd non plus. Une guerre de 30 heures, ça le ferait pas mal. Je lui donne donc toujours un 8, si il est forcément inférieur techniquement à la version PC sur laquelle j'ai joué, ça reste plus que convenable, beaucoup plus même.
Conclusion
8Si sa suite n'était pas encore passée par là, Gears Of War serait resté le must du shoot bourrin à la troisième personne. Des graphismes géniaux, une action bourrine mais intense, un gameplay efficace, des scènes cultes. Le meilleur du TPS avec héros à fort taux de testosterone.
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