C'est parti pour les Best Game Ever Awards 2023, la seule cérémonie sans public, sans présentateur, sans vidéo, garantie sans Doritos, qui assume complètement sa subjectivité et dont personne ne cherchera à débattre de qui a pu voter pour de tels GOTY, la réponse, c'est moi, Winter, c'est mon blog et c'est comme ça, si ça ne vous plait pas, vous pouvez toujours donner votre avis en commentaire, mais vous ne le ferez pas parce que vous êtes surement des fainéants tombés ici au hasard d'une recherche Google ou d'un partage de lien et que vous avez vite scrollé voir le résultat sans lire cette introduction en entier. Oui parce qu'en plus d'être fainéants, vous êtes désespérément prévisibles, encore plus que les gagnants des Games Awards.

La machine de l'année

La déception de l'année

Rien

J'ai beau essayer de me remémorer les dizaines de jeux auxquels j'ai joué cette année, aucun ne m'a déçu. Ca ne veut pas dire que j'ai pris systématiquement mon pied, mais j'ai globalement passé des bons moments sur tout un tas de jeu et les jeux moins glorieux, je m'y attendais souvent, donc pas vraiment de déception.

Le podium des GOTY

Comme d'habitude pour cette catégorie, on inverse l'ordre et on commence par le troisième.

3

Baldur's Gate 3

Un peu là par défaut faute de jeux m'ayant plus marqué cette année (et sorti cette année), pas le jeu de la décennie à mes yeux comme on peut voir un peu partout, plutôt en dessous même du troisième de mes podiums annuels habituels, mais j'ai quand même passé un bon moment, j'ai fini par me faire à certaines mécaniques un peu lourdes et contrairement à ce que je pensais, faute d'alternative, je suis même reparti sur une autre partie que j'ai appréciée un peu plus, soulignant en fait le soucis de manque d'accessibilité du jeu. J'ai pu tester quelques changements de décisions mais au final je n'ai pas senti d'impact particulier, c'est un peu l'inverse en fait, certains choix dont les conséquences semblent évidentes ont très peu d'impact. La faute à un jeu découpé en 3 parties où il est impossible de retourner dans les décors précédents. Si à ma deuxième partie j'ai pu lever une certaine malédiction, ça n'a globalement rien changé à part une phrase ou deux de dialogue, un potentiel compagnon pas intéressant et je n'ai jamais pu retourner dans l'acte 2 constater le résultat. J'ai hésité un moment entre lui et Hogwarts Legacy pour la troisième place, mais au final, repenser quelques minutes à Karlach aura joué en sa faveur.

2

Starfield

Pendant qu'une partie du monde entier semble vouloir se focaliser sur les défauts omettant de parler de ses immenses qualités (qui font que même ceux qui le critiquent dépassent souvent la centaine d'heures voir le triple), de mon coté, j'ai pris un pied magistral. Je regrette presque que le premier de mon classement soit sorti la même année tant j'aurais voulu lui décerner le prix du GOTY des BGE Awards. Jamais un jeu ne m'aura fait ressentir ce frisson de débarquer sur un lune quasiment vierge, d'y faire quelques sauts pour me marrer avec l'apesanteur léger, un système de combat en TPS qui fait que chaque rencontre était un plaisir, encore plus quand la gravité (ou plutôt son absence) s'en mêle et bien sûr, cette fantastique construction de vaisseaux me faisant passer des heures à me façonner des machines de guerre avant de les emprunter pour me rendre dans les étoiles pendant encore des heures à sauter de planète en planète juste pour tomber sur quelques évènements aléatoires et profiter de ma partie préférée du jeu, paralyser un vaisseau pirate, l'aborder, faire le ménage et agrandir ma flotte et expérimenter des nouvelles customisations sur leurs vaisseaux. Et tous ça au milieu de dizaines de quêtes dont certaines passionnantes pour finir sur un new game+ particulièrement original.

1

The Legend Of Zelda: Tears Of The Kingdom

Après la claque mise par Nintendo en 2017 avec Breath Of The Wild à l'industrie, Nintendo a remarqué que les joueurs continuaient 3 ans plus tard (voir plus) à découvrir de nouvelles choses à faire avec son moteur physique exemplaire. Du coup, pour cette suite, non content d'agrandir et de transformer l'environnement de Breath Of The Wild, ils ont offert un modeleur d'histoires et de gameplay émergeant absolument incroyable, le tout sans quasiment aucun bug. Bordée par un scénario aussi simple qu'épique, dans ce monde toujours aussi passionnant et attachant à visiter et revisiter, le tout quasiment sans bug (oui, je sais que je l'ai déjà dit, mais je joue à tellement de jeu dont certains aiment jouer avec la physique et je n'ai jamais vu un jeu si propre sur un AAA à la sortie). Un grand jeu tout simplement.

Le bilan et la suite

L'année 2023 m'a offert deux masterpieces avec Starfield et TOTK et rien que pour ça, c'était une grande année pour moi. Les seules petites déceptions que j'ai connu dans l'année sont du au fait que les jeux arrivaient après TOTK ou Starfield que je ne j'arrivais pas à me les sortir du crane.

L'année prochaine s'annonce du coup un peu terne car je n'ai aucune vision de jeu marquant de cette ampleur à venir. Plein de bons jeux, j'espère adorer Dragon's Dogma 2 autant que j'ai adoré le premier, mais en dehors de ça, pas de quoi être surexcité comme à l'approche de Starfield ou TOTK. Je ne ferais pas le DLC d'Elden Ring que beaucoup semblent attendre, fini le masochisme vidéoludique et je ne sais pas si je serais encore vivant pour le prochain Zelda.

En attendant je viens de me prendre un mois d'abo à l'Ubi+ sur Xbox, je vais pouvoir tenter le nouveau Prince Of Persia qui fait couler beaucoup d'encre positive et faire le seul Assassin's Creed que je n'ai pas fait, sait-on jamais, j'ai peut être loupé une perle de 2023.