Assassin's Creed II
Assassin's Creed, le premier, est le premier jeu que j'ai acheté sur PS3 (en même temps que DMC 4). C'est une des motivations de l'achat de cette PS3 d'ailleurs, parmis d'autres. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, c'était une déception, le jeu était beau, ouvert, etc. mais je m'y fesais chier. Je n'ai pas d'autre terme, je ne suis pas critique de JV professionnel non plus, j'utilise souvent ce terme lorsque sur un jeu, je n'ai pas d'autre diminutif. Je n'essaye pas d'être objectif (cette grosse blague) ou de faire de la littérature, je m'y fais chier et basta. Et donc, c'était le cas d'Assassin's Creed, passé les 3 premières minutes à admirer les graphs, la maniabilité sympathique très accessible et fluide du personnage ne compensera pas le problème que dans les objectifs du jeu sont monotones, redondants avec la désagréable impression au final de répéter les même 10 minutes de jeu qui consistent à aller épier des PNJ pour savoir où est le gars a tué puis à aller le tuer. Je n'ai jamais fait de test d'AC sur mon blog car je ne teste que les jeux que je fini et celui là, pour le coup, je ne l'ai pas fini.
Mais bon, je me promenais sur Amazon à la recherche du Blu Ray de Sex & The City 2 pour faire un ch'ti cadeau à ma femme et c'est plus fort que moi, quand je commande, je fais toujours un détour dans les rayons virtuels "petits prix" et là, je tombe sur Assassin's Creed 2 à 25€. Après avoir lu pas mal de choses sur lui comme quoi il avait bien évolué par rapport au premier, je tente le coup et je le rajoute à mon caddie virtuel.
Donc voilà, ça c'était pour le contexte, parlons du jeu désormais. Nous jouons donc toujours Desmond à la recherche d'une relique via les fouilles de sa mémoire génétique. Retourner aux temps des croisades n'aura pas suffit, donc cette fois ci, il ira faire un tour dans sa mémoire génétique de XVe siècle en Italie pour récupérer les souvenirs de son ancêtre Ezio Auditore.
Ce qui m'a choqué d'entré (enfin presque, une fois passé la séquence à notre époque), c'est la beauté du jeu et l'impression d'être dans une ville vivante. Je crois qu'aucun jeu n'avait réussi jusqu'à maintenant à me donner l'impression d'évoluer dans un monde peuplé et ce n'est pas faute d'avoir essayé un paquet de sandbox ouvert. Non, l'IA des PNJ n'est pas fabuleuse mais elle fait superbement son travail, les PNJ semblent vivres, vous les bousculez, ils s'écartent, vous leur faites les poches, ils réagiront, parfois violement, etc. Je n'ai pas cette impression bizarre de vivre dans un monde composé de zombies. Bref, ravi de ce point de vue là. Bon cela dit, le premier s'en sortait pas trop mal non plus de ce coté là, ça ne fait pas les bons jeux...
Niveau graphisme, techniquement, ça roule, esthétiquement, c'est superbe, bien sûr ça variera en fonction de vos affinités avec l'architecture italienne, moi j'adore et je trouve ça superbe.
Niveau bande son, rien à dire, les musiques sont superbes, Ubi, comme à son habitude, propose une version entièrement doublée en Français très réussie (même si y'aura toujours des réfractaires à la VF, quelquesoit sa qualité). Le jeu assure donc sur ce point.
Et alors ? Le reste ? Monotone et répétitif ? Bah... Forcément un peu, je veux dire, y'a des missions qui reviennent, des quêtes qui se répètent, mais je ne sais pas pourquoi, tout passe mieux. D'abord, si vous n'avez pas envie d'enchainer 2 missions répétitives, Ubi a fait en sorte que vous ayez plusieurs objectifs, si vous n'avez pas envie d'en remplir, Ubi a rajouté l'économie au jeu, il vous sera donc utile de chercher de l'argent pour vous équiper dans des magasins ou, plus tard dans le jeu, pour décorer votre villa et lui faire prendre de la valeur pour les touristes de passage. Vous en avez marre d'assassiner les gens ? Faites donc pendant un petit quart d'heure le pickpocket, ensuite allez acheter une carte aux trésors dans un magasin et cherchez les trésors dans la ville, essayez de trouver le gliffe à décrypter du sujet n°16 (un ancien cobaye qui comme vous a voyagé dans l'animus et qui en a profité pour laisser des traces), ou cherchez les clés pour accéder à l'armure d'Altaïr, ce qui vous donnera des passages à la Prince Of Persia en vous faisant escalader des lieux immenses à vous donner le vertige. Là vous partez chercher un coffre au trésor mais en passant sur les toits, vous passez à coté d'un pigeonnier "Tiens, si j'allais me faire un petit assassinat". Bref, mission accomplie pour Ubi, Assassin's Creed est vraiment devenu très bon à ce niveau. Pour s'ennuyer, il faut en avoir envie et pour la diversité, vous avez toujours un tas de choses à faire, la plupart du temps dans l'ordre que vous désirez.
Au niveau des défauts, car il en faut bien quand même. D'abord, ce n'est pas mon cas, mais celui qui recherche du challenge à outrance sera surement un peu déçu, le jeu n'est pas bien dur, surtout si l'on ne s'efforce pas de remplir les quêtes secondaires (assassinats, etc.). La seule chose qui m'a posé problème se trouve être des missions où l'on ne doit absolument pas se faire repérer. Et là, il m'est arrivé de me retrouver désynchronisé de ma mémoire (un peu le game over du jeu même si ça redémarre illico derrière) parce qu'un garde m'a aperçu de très loin. Et là arrive donc un autre petit manque du jeu plutôt qu'un vrai défaut, l'impossibilité de piquer les costumes des gardes pour passer inaperçu ou pour s'approcher de nos cibles le plus discrètement possible. C'est d'autant plus dommage que certaines missions (très rare) vous l'imposent, donc l'idée est bien passé dans la tête des devs mais ils ne l'ont pas poussée bien loin. Cela dit, ça aurait peut être rendu le jeu encore plus facile et peut être trop facile du coup. Autre point noir du jeu, les combats ne sont pas passionnants, je les ai trouvé plutôt aléatoire dans leur résultat.
Pas d'autres défauts majeurs en tête. Peut être la durée de vie. En prenant mon temps, en me promenant, en comptant les 2 DLC et en essayant de remplir un maximum les quêtes annexes (sauf la collecte des plumes qui n'a aucun autre intérêt que le trophé correspondant), j'ai bouclé le jeu en 35h. Pas mal mais pas démentielle non plus pour un open world. Si Ubi a soigné son jeu, je trouve qu'il aurait dut rajouté quelques missions sur la quête principale. Et bien sûr, je ne pouvais pas aborder les défauts sans parler de la fin qui n'en est pas vraiment une, à l'heure où je rédige ce ticket, la suite des aventures d'Ezio est d'ailleurs déjà sortie (prochain test à venir sur ce blog).
AC 2 est donc une franche réussite, j'ai hésité entre le 8 et le 9 pour le noter, je reste quand même sur 8 car il reste quelques défauts et que le jeu manque un peu de ces moments épiques qui font qu'un jeu reste ancré dans les mémoires et mérite un 9 à mes yeux.
Conclusion
8Si le premier était une déception pour ma part, AC 2 est une franche réussite sur pratiquement tous les points, objectifs variés, missions secondaires en pagaille, graphismes splendides techniquement comme esthétiquement, univers attachant. Il ne lui manque plus qu'un système de combat un peu plus travaillé et peut être une histoire qui se finit.
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