Bionic Commando
Et voilà, aujourd'hui je conclus ce que j'appelle personnellement, ma Trilogie Grin (Termnator, Wanted, Bionic Commando) avec le meilleur morceau à mon avis.
Au départ, je ne savais pas que BC était un jeu Grin et force est de constater que si Terminator et Wanted étaient sympathiques, ça restait des jeux à licence de seconde zone, Bionic Commando est un cran au dessus et ça se sent tout de suite. Bien qu'il est la suite d'une vieille licence et qu'il comporte son lot de défauts, il fait presque tout comme les grands.
On va résumer le scénario vite fait. L'armée fait des hommes bioniques. Ils sont tellement forts que la population en a peur. L'état promulgue une loi qui les oblige à retirer leurs "membres", des terroristes détruisent la ville, l'armée fait appel à un rasta héros au fond d'une cellule à qui on va permettre de retrouver son bras pour sauver le monde.
Pas bien original, ça rappelle tout de suite un certain Gears Of War où l'on allait chercher Marcus au fond d'une cellule.
Techniquement, c'est pas mauvais du tout, on est bien un cran au dessus des autres jeux Grin, malheureusement, la DA des premiers niveaux est fadasse, ça ressemble à une ville dévastée, c'est pas moche, mais ça dure un peu trop longtemps (à vue d’œil la première moitié du jeu), la suite est un peu plus glorieuse, avec des souterrains, des cascades, la jungle, la mer, les airs, etc. Au final, les premières impressions ne sont pas forcément positives, pas négatives non plus, mais quelconque. A la sortie du jeu, plusieurs tests indiquaient des ralentissements honteux, etc. Je n'ai rien remarqué de tout ça, le jeu étant toujours fluide chez moi. Peut être un patch depuis les premiers tests (vive la nouvelle génération et ses jeux qui sortent à moitié fini).
Niveau gameplay, c'est assez spécial et il faut un peu de temps pour s'y faire. Notre héros a donc la capacité de balancer un grappin lui permettant de jouer à Spider-man avec plus ou moins de succès. Là où les jeux de cette génération de console nous ont habitués à appuyé sur un bouton pour que les grappins/cordes/toiles aillent chercher toutes seules où s'accrocher au plus vite, BC nous oblige à, dans un premier temps, regarder plus ou moins là où l'on veut s'agripper. Bien sûr, il ne sera pas nécessaire de viser l'endroit avec la précision d'un heashot, dès le curseur de visée d'accroche à peu près au centre de l'écran, vous pouvez lancer votre grappin qui ira s'accrocher là où vous l'avez souhaité, mais par moment, lorsque l'on joue à Spider-man, il n'est pas rare de se retrouver la caméra en l'air qu'il faut vite redescendre pour localiser le prochain endroit où s'accrocher avec la lourdeur habituel d'un stick analogique (à mon avis, le jeu est beaucoup plus facile à la souris). C'est déroutant au début mais particulièrement jouissif une fois maîtrisé et nettement plus glorieux que l'accroche automatique. Il faudra d'ailleurs bien manœuvrer cette caméra, car si notre héros peut tomber de dizaines de mètres sans broncher, il ne sait pas nager et comme par hasard, la ville est innondée, du coup, vous tombez dans l'eau et si vous ne trouvez pas un endroit rapidement pour vous accrocher et vous sortir de votre flaque d'eau, vous mourrez (enfin votre personnage à l'écran, pas vous bien sûr).
Notre super grappin évoluera dans le jeu, il ne servira pas qu'à s'accrocher où l'on peut, il servira à agripper les ennemis pour leur mettre les deux pieds dans la face et plus tard, il vous permettra même d'attraper certains éléments du décors pour les balancer sur les ennemis. Bien implantée, cette possibilité rend le jeu particulièrement jouissif. Lorsque vous avez trois soldats ennemis devant vous mais plus de munition, leur balancer un taxi à la tronche procure un plaisir sans nom. Pareil pour les ennemis plus costaud, ils volent, ils sont énormes, ils sont lourdement armé, quoi de mieux que d'agripper un rocher des alentours pour les calmer un peu. Qui plus est, une fois un rocher dans l'armure, celle-ci se dégradera et laissera tomber quelques gros morceaux de métal et là, toujours à l'aide de votre super grappin, vous pourrez récupérer ces morceaux de métal pour leur rebalancer dans la tête et les achever. Quelques combats particulièrement réussis en perspective et qui laisseront de très bons souvenirs.
Au chapitre des défauts, signalons tout de même le balisage et la "couloirisation" du jeu. Si les environnements semblent ouverts avec une distance de vue tout à fait respectable, en dehors du couloir que le jeu veut vous imposer, la moindre sortie de ce couloir vous sanctionnera d'un affreux changement de l'écran en bleu qui signifie que vous êtes dans une zone radioactive et que si vous y restez, c'est la mort assurée. Dommage car par moment, vous voyez une suite d'éléments d'accroche qui vous aurait permis de faire une belle traversée mais le jeu en a décidé autrement. C'est peut être le seul gros défaut du jeu.
Voilà, je termine donc cette trilogie ravi. Vu le prix qu'elle m'a coûté au final (presque rien). Cela dit, Bionic Commando est le seul des 3 que j'aurais put payer au prix fort sans avoir l'impression de ne pas en avoir pour mon argent, le jeu n'a pas de gros défaut (en dehors de celui citer au dessus, mais il ne gache pas non plus le jeu), il est particulièrement jouissif une fois l'accroche maitrisée et les lancer de voitures procurent un sentiment de puissance particulièrement agréable.
Niveau durée de vie, c'est correct, la sauvegarde n'indique pas combien de temps j'ai joué, mais c'est largement au dessus des 2 autres titres Grin, je dirais dans la moyenne des TPS d'aujourd'hui, 10/12h. Signalons d'ailleurs que pour prolonger cette durée de vie, le titre se montre avare en checkpoint surtout sur les derniers niveaux. Enchaîner 3/4 combats puis se faire tuer bêtement (en grimpant sur un endroit radioactif par exemple) qui vous oblige à refaire ces 3/4 combats, c'est un peu frustrant. Sur certains passages de la fin, j'ai carrément fait mon Spiderman au dessus des ennemis plutot que de me retaper les combats.
La note ? Le jeu mérite bien son 8, si les premiers niveaux sont quelconque et servent plus de gros tutorial, la seconde moitié du jeu est particulièrement réussie à mes yeux, c'est plus joli, avec des moments et des boss cultes pour peu qu'on apprécie la SF. J'y ai pris largement autant de plaisir que sur un Disaster, un Gears Of War ou un Uncharted 2, l'originalité des situations et du gameplay en plus.
Conclusion
8Malgré des premiers niveaux quelconques et un itinéraire balisé, Bionic Commando est un jeu extrêmement agréable à jouer qui procure pas mal de sensation inédites et agréables. La prise en main pas évidente au début du jeu est particulièrement gratifiante une fois qu'on la maîtrise pour jouer à Spider-man Commando. Les boss et les lancés de Taxi ne devrait pas vous laisser de marbre.
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Par contre "il n'est pas rare de se retrouver la caméra en l'air qu'il faut vite redescendre pour localiser le prochain endroit où s'accrocher avec la lourdeur habituel d'un stick analogique", je ne suis pas d'accord. Sais-tu qu'on peut maintenir le bouton de grappin enfoncé pour qu'il agrippe le premier truc "choppable" sans trop de soucis ? Je dis ça car c'est bizarre, je lis partout que le grappin demande 1 ou 2h d'adaptation alors que j'ai su le maitriser parfaitement dès le premier niveau. O_o
Dommage celà dit, ça retire un peu de challenge, je préfère ne pas l'avoir su. :D
Sinon, il ne m'a pas fallu 1 ou 2h, plusieurs échecs au premier passage des mines aériennes, c'est tout.